Votre échappée en Alsace-Lorraine : Un village alsacien, un arc de Triomphe et des ballons vosgiens
Dans cette newsletter GRATUITE : Un village alsacien aux riches demeures en pierre + les fameux Ballons des Vosges + un Arc de Triomphe à la sauce nancéienne.
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Bonjour !
Ça y est, les vacances ont commencé pour nous !
Cette semaine, je vous écris depuis les Alpes de Haute-Savoie, tout près d’Annecy — un coin de paradis entre montagnes et lacs, où l’air est (un peu) plus frais, les nuits (un peu) plus douces… et le décor absolument charmant.
📸 (Je vous glisse un aperçu de notre lieu de séjour juste en dessous.)
Il faut dire que la chaleur de ces derniers jours a été bien présente — même ici, le thermomètre a grimpé plus que de raison ! Mais bonne nouvelle : le pic semble passé. Ouf, on respire.
En attendant les randonnées et les tartes aux myrtilles, je vous emmène aujourd’hui en Alsace, sur les flancs d’un coteau baigné de vignes.
Notre destination du jour est un bijou classé parmi les plus beaux villages de France : Mittelbergheim, entre Barr et Andlau. Vous allez voir, le charme opère dès les premiers pas.
Nous irons sur les hauteurs, à la découverte des fameux Ballons des Vosges.
Et en photo de la semaine, on part à Nancy, admirer la majestueuse Porte Héré, l’un des plus beaux arcs de triomphe de France, juste dans l’axe de la place Stanislas.
Prêts pour l’escapade ?
Alors, on y va.
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Bonne lecture et à bientôt !
Pierre
Ma destination coup de cœur de la semaine ❤️
C’est un petit village qu’on découvre comme un trésor caché derrière une colline.
Deux clochers, un ruban de maisons anciennes, et tout autour, une mer de vignes qui ondule sous la lumière.
Difficile d’imaginer plus alsacien — et pourtant, Mittelbergheim ne ressemble à aucun autre. Pas de maisons à colombages en pagaille comme à Eguisheim ou Riquewihr.
Ici, les demeures du centre sont massives, en pierre calcaire, héritées de la Renaissance allemande.
La prospérité viticole d’autrefois a laissé des marques solides : linteaux sculptés, porches majestueux, caves profondes… et même une maison aux Dîmes avec un vieux pressoir en bois qui date du XVIIe siècle.
Lors des beaux jours, les cigognes claquettent sur leur nid tandis qu’une brise tiède fait bruisser les feuilles de vigne.
Il n’est pas rare de s’attarder à une terrasse pour déguster un sylvaner local — le Zotzenberg, un Grand Cru rare — en observant les ombres s’allonger lentement sur la rue principale.
En marchant, on tombe sur des enseignes en fer forgé qui dansent au vent : vignerons, artisans, petits restaurants… tout est là, à taille humaine.




Et même les deux églises, l’une catholique, l’autre protestante, racontent une histoire de coexistence unique, née d’un certain Louis XIV.
Mais Mittelbergheim, c’est aussi un point de départ rêvé pour une balade dans les vignes.
On grimpe un peu, et la vue s’ouvre sur toute la plaine d’Alsace, jusqu’à la Forêt-Noire par temps clair.
Et là, on comprend pourquoi ce village a tant inspiré les artistes et les poètes — dont un prix Nobel, rien que ça.
C’est un endroit qui vous murmure quelque chose à l’oreille. Quelque chose de simple, de beau, et de précieux.
Mon dernier article : Les Ballons des Vosges : entre rondeurs paisibles et mystères millénaires – 1ère partie 🤩
Mercredi dernier, j’ai publié la première partie d’un article qui me tient particulièrement à cœur.
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Dans cet article, je vous emmène sur les hauteurs vosgiennes.
Pas besoin de sac à dos ni de chaussures de rando — juste un peu d’imagination, et le goût des histoires qui prennent leur temps.
Vous connaissez la ligne bleue des Vosges ?
Cette ligne d’horizon, longtemps synonyme de frontière entre l’Alsace annexée et la Lorraine restée française.
Un symbole, un souvenir, un espoir.
Mais les Vosges, ce n’est pas que cela.
C’est un massif discret, modeste en altitude mais riche en émotions.
Ses sommets n’essaient pas d’impressionner : ils bercent. Ils enveloppent. Ils invitent au calme.
On les appelle les ballons. Et c’est peut-être le plus beau nom de sommet qui soit.
Dans cette première partie, je vous propose de voir ces monts autrement : comme des témoins du temps, des gardiens de légendes, des balcons suspendus entre ciel, terre… et mémoire.
👉 La suite arrivera mercredi prochain !
La photo de la semaine 📸
La Porte Héré : la version nancéienne de l’Arc de Triomphe
Impossible de traverser la place Stanislas sans être attiré par cet arc triomphal baigné de lumière.
Majestueuse, théâtrale, presque romaine : la Porte Héré, que l’on appelle aussi arc de triomphe, incarne à elle seule toute la grandeur voulue par Stanislas Leszczyński pour sa capitale lorraine.
Édifié au XVIIIe siècle par l’architecte Emmanuel Héré, le monument relie élégamment la place royale à la place de la Carrière — un axe magistral qui unifie la vieille ville médiévale et la ville neuve renaissante.
Le génie d’Héré ? Avoir masqué les anciens remparts sans les démolir, et transformé un simple passage en œuvre d’art : colonnes corinthiennes, statues de Minerve et de Mars, médaillons latins et groupe en bronze couronnant le tout — tout ici parle de paix, de gloire et d’équilibre classique.
Le médaillon doré de Louis XV, le cliquetis des vélos, les conversations sur les terrasses… chaque élément ajoute sa propre touche au décor.
À la tombée de la nuit, l’arc s’illumine. Et on comprend pourquoi il a sa place au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Merci de m’avoir lu jusqu’ici.
Et je vous souhaite un bon dimanche en attendant la suite de nos aventures ici, sur Substack !
Pierre